B - Caractéristiques

Vampire
De son père vampire un dhampire hérite :

   • L’éternité. Le plus grand présent de leur héritage paternel. Comme les vampires, les dhampires sont épargnés par le temps et les maladies, insensibles à la mort naturelle. Néanmoins malgré leur immortalité théorique ils ne sont pas préservés d’une mort violente.

   • La force physique. Équivalente aux trois quarts de celle d’un vampire du même âge elle reste bien supérieure à celle d’un humain et augmente progressivement tout au long de l’existence du dhampire. Cependant comme pour leur père, elle diminue fortement lumière du jour.
     
   • La résistance. Comme pour la force la résistance des dhampires se situe entre celles de ses parents et augmentera toute sa vie. C’est d’elle que dépendent son endurance, sa capacité de récupération et celle de régénération. Ces dernières ne sont pas aussi spectaculaires celles des vampires, une blessure ne guérira pas à vue d’œil, un os cassé nécessitera plusieurs semaines avant d’être parfaitement remis et dormir quelques heures ne rattrapera certainement pas une semaine entière de veille, mais elles sont des avantages non négligeables. Attention quand même, le jour les impacte et les ralentit elles aussi.
     
   • Les sens. Sans doute les plus grands gagnants de ce métissage les sens des dhampires se rapprochent ont l’extraordinaire avantage d’être opérationnels la nuit comme le jour. Bien sûr ils ne seront jamais aussi performants que ceux des vampires, et très loin de l’ouï ou de l’odorat d’un lycan, mais surpassent aisément ceux des humains, même en pleine journée. Il n’est pas rare non plus qu’un sens soit plus affiné que les autres, au point d’être à peine inférieur à celui d’un vampire, sans que l’on sache vraiment pourquoi, mais il sera alors plus facilement et plus fortement impacté par la lumière du jour.
     
   • Le sang. Le revers de la médaille, la contrainte immuable de l’éternité. A moitié vampires, les dhampires ont besoin de sang pour survivre et ce dès leur naissance, c’est la condition sine qua non à leur survie. Idéalement il leur faut celui d’un vampire, leur père le plus souvent, en petites quantité mais tous les jours les deux premières semaines. S’il est impossible de trouver du sang vampirique le sang humain peut faire l’affaire mais l’enfant mettra bien plus de temps à se stabiliser et les doses données devront être très faibles mais moins espacées, idéalement quelques millilitres trois à quatre fois par jour pendant au moins un mois, souvent deux. A mesure que l’enfant se fortifie la différence entre les sangs se fait moins importante et les prises peuvent progressivement augmentées et espacées, sans excéder deux jours entre deux tant que la phase de croissance n’est pas achevée. Ensuite un dhampire peut se contenter d’en absorber tous les trois jours dans un minimum d’un demi-litre. Certains font comme ça, d’autres préfèrent boire de plus petites quantités tous les jours, ça ne fait aucune différence tant que la dose reste suffisante. Un dhampire qui ne consomme pas assez de sang s’affaiblira en quelques semaines qu’importe la dose de nourriture qu’il pourra ingérer à coté, et deviendra nerveux et irritable. Les plus âgés pourront tenir jusqu’à trois mois ainsi mais le résultat ne sera pas beau à voir et mortel très rapidement. Bien entendu la quantité minimale n’est valable que pour un individu en bonne santé et nourri correctement, un dhampire blessé, affamé ou affaibli aura besoin de plus de sang et plus fréquemment.

Humain
En regard de tous ce que les dhampires doivent à la nature de leur père l’héritage maternel peut sembler moindre, pourtant il n’en est rien car c’est d’elle qu’ils tiennent leurs plus grands avantages :

   • La tolérance à l’argent. Alors qu’il est l’ennemi mortel des vampires l’argent n’a que peu d’effet sur les dhampires. Ils n’y sont pas immunisés mais là où un contact causerait une brûlure profonde à la peau d’un vampire la leur sera victime de quelques rougeurs, une cloque parfois si le contact est prolongé ou le dhampire affaibli, et guérira en quelques heures, deux jours au maximum. Plus spectaculaire encore, une blessure due à une lame en argent ne leur sera pas plus néfaste qu’avec une lame d’un autre métal et guérira à la même vitesse, plus rapidement même que si elle avait été infligée à un vampire parce que leur capacité de régénération n’en est pas affectée. Pour la même raison elle ne leur laissera pas plus de cicatrice qu’une arme ordinaire. Par contre une balle qui resterait dans leur corps leur ferait courir le même risque d’empoisonnement qu’à un vampire.
     
   • La tolérance à la lumière du jour. Bien que créatures nocturnes, les dhampires peuvent plus facilement vivre de jour. Ils n’échappent pas totalement à cette faiblesse, une partie de leur force est amputée et leurs capacités de récupération et de régénération sont ralenties mais elles restent encore un peu au dessus de celles des humains. Plus important encore leurs sens eux ne sont que très très peu touchés. Un grand soleil par une chaude journée d’été leur demandera de porter des lunettes de soleil, des odeurs ou des bruits trop forts ou trop nombreux pourront occasionner des maux de tête ou des difficultés à se concentrer mais rien de semblable à ce que subirait un vampire. Ceux dont un sens est plus affinés que les autres sentiront un peu plus fortement la différence et auront plus de mal à l’utiliser mais il ne sera jamais totalement parasité au point de ne plus être fonctionnel. De plus en prenant de l’âge leur résistance augmente et vient contrebalancer ces inconvénients qui peuvent même finir par disparaître totalement après le premier millénaire.